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léon degrelle - Page 3

  • Un scoop ? Adolf Hitler comprenait très bien le français !

    Quand Bruno Cheyns, le nouveau biographe de Léon Degrelle, évoque des problèmes linguistiques avec le Führer : manque de nuances accidentel ou mensonges délibérés ?

     

    Cheyns Couverture.jpgIl y a peu, nous vous avons présenté la nouvelle biographie de Léon Degrelle (De Führer uit Bouillon – « Le Führer qui venait de Bouillon ») écrite en néerlandais par Bruno Cheyns (voir ce blog au 10 décembre 2017).

     

    Dans cette présentation s'appuyant sur une interview de l'auteur à l'hebdomadaire nationaliste flamand 't Pallieterke, nous soupçonnions Bruno Cheyns de vouloir demeurer dans les limites « du politiquement correct à la Martin Conway, Eddy De Bruyne ou Francis Balace dont il semble reprendre, traduire et amplifier les fadaises. »

     

    Et c'est bien ce qui se confirme puisque Bruno Cheyns ne manque pas de le souligner dans son Introduction avec la reconnaissance de la brosse à reluire : « De plus, le nombre d'études sur la collaboration au sud du pays est particulièrement limité, ce qui s'explique en grande partie par le manque de sources objectives. A part le chef-d’œuvre de l'historien britannique Martin Conway [ndlr : qui ne manque pas de renvoyer l'ascenseur puisque le professeur d'Oxford apothéose le livre de B. Cheyns comme « Une prestation impressionnante. Ce livre présente un panorama complet du rôle politique de Léon Degrelle dans l'histoire de Belgique » !, p. 4 de couverture], on n'a pas publié jusqu'à aujourd'hui le moindre travail de synthèse digne de ce nom sur le rexisme. Ce qui constitue un sérieux handicap pour la rédaction d'une biographie d'un des acteurs principaux ayant marqué cette période agitée de notre histoire. [...] L'historien Eddy De Bruyne, qui a entre-temps étudié pendant à peu près un quart de siècle la collaboration militaire wallonne, a été le premier chercheur à entreprendre une tentative sérieuse d'écriture objective de cette page noire de l'histoire de Wallonie. Il fut l'un des derniers historiens à avoir la chance unique d'interviewer des dizaines de survivants de la Légion Wallonie et de transcrire leurs récits personnels. Ce travail de bénédictin a permis la publication, en 2016, d'une volumineuse encyclopédie de la collaboration en Belgique francophone entre 1940 et 1945. » (p. 11).

     

    Certes, cette « Encyclopédie » constitue un outil original et utile, même si on s'interroge sur les critères de sélection des Légionnaires y figurant, mais elle est certainement d'un intérêt limité pour ce qui concerne le premier d'entre eux, Léon Degrelle, comme nous le montrons régulièrement sur ce blog depuis le 23 mars 2017 !... Le dernier Commandeur de la Wallonie fait en effet l'objet d'une haine non expliquée de la part du prétendu encyclopédiste, gauchissant systématiquement ses commentaires pour le moins inobjectifs !

     

    Aussi, à l'opposé de ce que Bruno Cheyns écrit, nous affirmons que ce ne sont pas les « travaux de synthèse » contemporains qui font défaut, bien au contraire puisque ce sont eux qui travestissent les faits et réécrivent l'histoire. Pour notre part, plutôt que de recourir aux Conway et De Bruyne, et de recopier leurs affirmations arbitraires, nous préférerons toujours privilégier les sources originales, les documents des témoins directs et des acteurs réels des faits : c'est d'ailleurs ainsi que nous avons pu donner tort aux ragotards d'aujourd'hui en démontrant, par exemple, que Léon Degrelle est bien le modèle originel physique, politique et spirituel de Tintin, en prouvant que ce n'est pas Fernand Rouleau mais bien Léon Degrelle qui est le « père » de la Légion Wallonie, en attestant que le Reichsführer-SS Heinrich Himmler a bien conservé toutes ses prérogatives jusqu'à la toute fin de la guerre et que tous les grades dont s'est prévalu Léon Degrelle sont parfaitement valables, et que nous établirons aujourd'hui que Léon Degrelle et Adolf Hitler pouvaient très bien se comprendre sans interprète...

     

    C'est donc sous les auspices particulièrement « orientés » de ces historiens politiquement corrects que le nouveau biographe de Léon Degrelle a choisi de se placer. Pour le vérifier, –et, comme le lecteur le constatera, nous n'avons pas été déçu !–, nous avons ouvert au hasard son livre et sommes tombé sur cette page où Bruno Cheyns écrit : « Après la guerre, Degrelle profitera de cette rencontre avec Hitler pour insister sur ses liens particuliers avec la direction du Troisième Reich. Dans son récit, il préféra ignorer le fait que le Gruppenführer Herbert Otto Gille fut reçu en même temps que lui. De plus, Degrelle parlait encore toujours un allemand imparfait et Hitler ne connaissait pas un mot de français, ce qui fait que l'entretien entre les deux hommes s'est probablement déroulé de manière plus difficile que ce que Degrelle laissa entendre par la suite. » (p. 412).

     

    Pareilles affirmations relèvent toutes de l'opinion préconçue, de la supposition gratuite ou, au mieux, du renseignement non vérifié. Prenons-les une par une.

     

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  • La Noël avec les Mexicains

    Après la brillante réussite de sa première année à l’Université Catholique de Louvain, le jeune Léon Degrelle emménage chez Mgr Louis Picard, dans l’immeuble qui sera bientôt le siège des Editions Rex, mais qui, pour l’heure, abrite surtout l’Association Catholique de la Jeunesse Belge (ACJB) où milite d’ailleurs le bouillant Bouillonnais !

     

    La maison est également le siège de multiples organisations de défense des Cristeros, ces catholiques mexicains persécutés à mort par leur gouvernement bestialement anticlérical. Mgr Picard est leur ardent défenseur, n’hésitant pas à appliquer à leur cas la notion augustinienne de « guerre juste », c’est-à-dire de légitimer la violence pour assurer leur droit à l’existence.

     

    Ce sont donc les persécutions mexicaines qui seront à l’origine de l’extraordinaire succès de la dévotion au Christ-Roi qui imprégnera toute l’existence de Léon Degrelle allant ainsi jusqu’à baptiser son mouvement de régénérescence politique et spirituelle « REX ».

     

    Avt-Garde 1928 10 01 Picard Christ-Roi.JPGMgr Picard écrira un vibrant appel à la mobilisation pour les Cristeros dans le magazine des étudiants louvanistes dirigé par Léon Degrelle, sous le titre « La Persécution mexicaine : l’indomptable fierté des jeunes martyrs – Comment on assassine en plein XXe Siècle ». Cette exaltation du martyre pour le Christ-Roi se termine ainsi : « C’est à l’occasion de l’inauguration [du monument au Christ-Roi au centre géographique du Mexique] que l’Evêque de Léon lança pour la première fois l’acclamation qui depuis a fait son tour du monde : Vive le Christ-Roi ! […]

    Une fortune inouïe était réservée à ce cri de foi et d’amour de l’Evêque de Léon. Il exprime la volonté catholique de ne pas se laisser faire et de ne pas laisser faire, de ne pas permettre que le Christ-Roi soit dépossédé, sans résistance et sans protestation à outrance, de la moindre parcelle de ses domaines inaliénables. Les martyrs mexicains résument en ce cri sublime toutes les raisons de leur vie et de leur mort. Lorsque les fusils du peloton d’exécution sont levés et que les têtes des soldats se penchent en attendant le commandement mortel, le martyr, debout, jette à la face des persécuteurs et à la face du Ciel et de la terre toute son âme par ces trois mots qui sont devenus comme un rite du martyre moderne : Vive le Christ-Roi !

    Le même cri fera vibrer nos lèvres et nos âmes en ce retour de la fête par excellence des milices et de la chevalerie du Christ-Roi. » (L’Avant-Garde, 1er octobre 1928)

     

    A la suite de son article enflammé saluant le meurtre du président mexicain par un Cristero, et mis au défi par la presse socialiste et communiste d’aller vérifier la réalité de la situation au Mexique, Léon Degrelle fut ainsi le seul journaliste belge à s’être rendu sur place et à avoir réalisé un reportage sur le vif de la condition du peuple catholique et la corruption de ses dirigeants.

     

    Voici comment Léon Degrelle rend compte de son Noël 1928 (les photos illustrant cet article paru dans Soirées du 25 décembre 1932, proviennent toutes de l’appareil de Léon Degrelle).

     

     

    J’étais installé dans une villa sans étage, toute couverte de roses, avec des jets d’eau jaillissant dans des vasques de faïences multicolores... Les servantes étaient des Indiennes de tout repos, tannées comme des crêpes et vêtues d’étoffe bleu sombre. Le dimanche, un prêtre venait dire la messe dans le garage. Il s’asseyait sur une chaise dans le jardin et on se confessait à la queue leu-leu, agenouillé dans l’herbe. Puis, il s’installait près d’un camion et, entouré de pauvres gens en loques et de femmes en noir, il consacrait la Sainte-Hostie. C’était émouvant à pleurer. On communiait entre deux fûts de goudron. A la sortie, le prêtre, en civil, nous tendait son porte-plume réservoir, où l’encre était remplacée par de l’eau bénite.

     

    Mais si j’étais resté là à contempler les roses, à manger des « dulces » et des cacahuètes, à jouer avec la ribambelle des petites Conchita, Angela et Guadalupe de la maison, mon enquête n’eût point avancé. Il me fallait sortir, étudier de près le peuple mexicain, me mêler à sa vie, pénétrer dans tous les milieux, surtout dans les milieux officiels. Le matin, je partais en chasse, flanqué de mes gardes personnels et ne rentrais que le soir, non sans passer d’abord à toute allure devant la villa, histoire de voir si la police ne m’attendait point pour prendre avec moi le potage au riz ! Sacrée police ! Je ne tirais jamais mon veston le soir, sans m’imaginer la surprise qu’il y aurait à être réveillé tout à coup par les soldats dévalant par le vitrage, comme ils l’avaient fait chez bon nombre de catholiques. Cela ne m’empêchait pas de ronfler comme une locomotive de « vicinal » ou un sénateur en séance d’après-midi. Je les eusse accueillis en pyjama et en parfaite humeur. Je regrette presque de ne pas avoir été coffré : c’eût été épatant de tomber là-bas, avec vingt balles à travers le corps, en criant, comme les douze mille martyrs : « Viva Cristo Rey ! »

     

    Mais il faut croire que le bon Dieu ne voulait pas d’un gaillard comme moi, bruyant et vantard, plus tôt qu’il ne fallait ! Jamais un flic n’essaya de me mettre la main au collet, malgré des bravades insensées.

     

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    Vraiment, je n’ai pas eu... de chance : Le dernier jour de décembre 1929, près de l’Océan Pacifique, à quelques kilomètres de Guadalajara, je fis une ballade sans danger chez des tribus indiennes, mais six catholiques, qui suivaient à un quart d’heure de là, tombés dans une embuscade révolutionnaire, étaient descendus sans merci. Je serais dans un cimetière brûlant, sous les Tropiques... Allons, ce sera pour une autre fois et... pour ailleurs.

     

    Dès mon arrivée, je m’étais donc créé une flotte de relations. Dans le monde catholique pour commencer. Pour tout le monde j’étais le Docteur..., mettons Machin, et je savais discuter sur le cancer avec d’autant plus de compétence, que personne n’y connaissant quoi que ce soit, je pouvais hardiment inventer les théories les plus extravagantes, en situer l’origine dans le ver solitaire ou dans les cors aux pieds ou dans les épanchements de synovie !

     

    J’allais ainsi assister aux fêtes extrêmement pittoresques de la Noël, les « posadas ».

     

    8.L'on récite.jpegElles se succèdent pendant les neuf jours qui précèdent la Noël. On se réunit le soir dans le « patio » et l’on récite une série de prières naïves, demandant au maître de maison l’entrée pour saint Joseph et la sainte Vierge... Celle-ci accordée, on se livre, à travers toutes les places, à une cavalcade où la dévotion s’unit à la curiosité. On récite des litanies tout en dévorant des yeux (du moins les dames) le matériel somptuaire ou utilitaire des envahis ! Une fois les tours de piste terminés, le vin du pays lampé et les épices ingurgitées, on descend dans le « patio » où est suspendu la « pignata. » C’est une espèce de grande mascotte, dont le ventre en terre cuite renferme les babioles les plus invraisemblables, allant de briquets d’argent et de portefeuilles à des caricatures d’agent de police !

     

    8.C'est à l'aveuglette.jpeg

    Mais il s’agit de la casser. Ce n’est pas une petite affaire, car la « pignata » est suspendue à des cordes qui permettent de balancer, dans tous les sens, le pot aux trésors. Celui qui doit l’enfoncer a les yeux bandés. Si bien que c’est, à l’aveuglette, à travers le vide, un grand combat au bâton. On finit par faire voler en morceau la terre cuite. Alors c’est la ruée des gosses, des dames ballonnées, des jeunes filles glapissantes. Après neuf jours de sports pareils, toutes les terres cuites du Mexique sont en morceaux et toutes les dames ont retrouvé, grâce à ces loopings, la sveltesse du printemps perdu !

     

    Parmi ce brouhaha et ces exercices natatoires, je repérais les gens intéressants et je les faisais parler. Il me restait, toutefois, à pénétrer dans les maisons et dans l’intimité des révolutionnaires. J’allais m’y faufiler, en faisant de belles courbettes, des baise-mains, des compliments et en me payant la tête de mes victimes !

     

  • « Le Führer qui venait de Bouillon »

     

    Une nouvelle biographie de Léon Degrelle 

    venant, elle, de Flandre !

     

    Cheyns Couverture.jpgC'est sous ce titre (De Führer uit Bouillon) qu'un jeune historien amateur flamand –Bruno Cheyns, 35 ans, travaille plutôt dans le secteur des assurances– publie la plus volumineuse biographie (590 pages) jamais consacrée à celui que Hitler eût voulu pour fils. Quoique pour son auteur, l'anecdote de cette relation filiale relèverait de la pure fiction (« fabeltje »), sans apporter pourtant la moindre explication à ce démenti péremptoire. Nous renvoyons nos lecteurs au blog du « Dernier Carré – Léon Degrelle » du 12 mai 2016 pour se faire une idée plus précise sur ce fait historique qui dérange tellement les pense-petit.

     

    Au moment d'écrire ces lignes, nous n'avons pas encore eu le temps de lire ce lourd pavé qui a quand même le mérite de s'attacher quelque peu (une cinquantaine de pages seulement) aux années d'exil, mais l'interview qu'a publiée, le 26 octobre dernier, l’hebdomadaire flamand 't Pallieterke marque bien les limites dans lesquelles le prudent néophyte (c'est son tout premier ouvrage) entend demeurer : celles du politiquement correct à la Martin Conway, Eddy De Bruyne ou Francis Balace dont il semble reprendre, traduire et amplifier les fadaises.

     

    Sans doute est-ce la raison pour laquelle les photos que nous lui avons permis de reprendre de notre site ne sont pas créditées à notre blog « Dernier Carré – Léon Degrelle, http://lederniercarre.hautetfort.com » comme il avait été convenu, mais à l'asbl « Les Bourguignons », dissoute depuis 1990, seule à figurer dans l'Encyclopédie de De Bruyne). Sans doute importait-il surtout de ne faire aucune publicité à notre entreprise de rectification de l'Histoire concernant Léon Degrelle, le plus calomnié et diffamé des fils de Belgique, inexpiablement coupable d'avoir voulu rendre à son pays son destin de grandeur bourguignonne...

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  • L’Encyclopédie de De Bruyne : mensonges et perfidie (14)

    La vraie carrière militaire de Léon Degrelle

    (première partie)

     

     

    1. Validité des grades militaires de Léon Degrelle conférés par Heinrich Himmler

     

    « Carrière militaire

    [...] Lors de la mise sur pied de la Légion Wallonie, la commission au grade d’officier lui ayant été refusée, il est engagé comme Schütze (août 1941) ;

    - Gefreiter (10.02.1942) ;

    - Feldwebel (22.03.1942) ;

    - Leutnant (01.05.1942);

    - SS-Ostuf. (01.06.1943) ;

    - SS-Hstuf. (01.01.1944) ;

    - SS-Stubaf. (20.041944) ;

    - SS-Stubaf. u. Kdr 28.SS-Freiw.Gr.Div.Wallonien (17.09.1944) ;

    - SS-Ostubaf. U. Kdr 28. SS-Freiw.Gr.Div.Wallonien (01.01.1945). [...]

    Nommé Volksführer der Wallonen (23.11.1944) avec pleins pouvoirs civils, militaires et administratifs sur tous les Wallons résidant sur le territoire allemand (à l'exception des compatriotes incarcérés pour motifs graves). »

     

    De Bruyne a plaisir, nous l’avons vu (voir ce blog au 31 juillet 2017), à prétendre mensongèrement que « la commission au grade d’officier lui ayant été refusée », c’est comme simple soldat de 2e classe que Léon Degrelle dut partir, le 8 août 1941, pour le camp de formation militaire de Regenwurmlager (Meseritz, ouest de la Pologne actuelle). Nous le répétons : il s'agit là d'une inqualifiable calomnie, sans référence valable, de la part du prétendu « Encyclopédiste » !

     

    Il ne s'en tient malheureusement pas là car, sous le titre « Carrière militaire », le moins précis et le moins complet des encyclopédistes est bien loin de retracer, même sommairement, le parcours militaire de Léon Degrelle !

     

    Pour De Bruyne, la « Carrière militaire » de Léon Degrelle se limite aux grades reçus, grades que, de plus, il arrête d'autorité à celui de SS-Obersturmbannführer und Kommandeur der SS-Freiwilliger Grenadier Division Wallonien, obtenus le 1er janvier 1945 (et que, de plus, il ne fournit prétentieusement que sous la forme, incompréhensible pour le profane, des abréviations d'usage dans la Waffen-SS !).

     

    Soldbuch Promotions.jpgLe Soldbuch présente effectivement la collation du grade d'Obersturmbannführer au 1er janvier 1945. Cependant, non seulement De Bruyne prétend que Léon Degrelle n'avait pas droit au grade de général (Oberführer) qu'il aurait obtenu à la toute fin de la guerre, lors de son ultime rencontre avec le Reichsführer-SS Heinrich Himmler, le 2 mai 1945, mais surtout il ignore la promotion au grade de Standartenführer (colonel) obtenue le 20 avril 1945 et qui figure en bonne et due forme au Soldbuch...

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  • 8 août 1941 – 8 août 2017: 76e anniversaire de la création de la Légion Wallonie par Léon Degrelle

    Le Message du Chef : « Que soient balayées les forces de mort qui ont failli tuer la Patrie et qui ricanent, sans doute, devant votre immolation ! Notre Pays sera aux hommes à l'âme rude qui auront, face à la mort, fait la preuve de la grandeur de leur idéal. »

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    Voilà aujourd'hui 76 ans que Léon Degrelle inaugura solennellement au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles la Légion Wallonie par une harangue exaltant les plus hautes valeurs morales justifiant la nécessité réfléchie du sacrifice même de sa propre vie.

    Seul fondateur, car seul initiateur de cette démarche historique, Léon Degrelle est –comme nous l'avons montré (voir ce blog aux 9 et 16 juillet 2017)– le seul vrai père de la Légion Wallonie, contrairement aux fariboles du soi-disant encyclopédiste De Bruyne prétendant au mépris de toute vraisemblance que le lieutenant général des Formations de Combat, Fernand Rouleau, aurait mis Léon Degrelle et tout l'état-major de Rex devant le fait accompli, obligeant son chef à sauter dans le train en marche de la collaboration militaire pour ne pas perdre la face !

    Nous reproduisons ci-après le discours fondateur de la Légion Wallonie, tel que Léon Degrelle le prononça au Palais des Beaux-Arts à destination des Légionnaires sacrifiant vie familiale et professionnelle pour répondre à l'appel de leur idéal et engager leur destin dans les combats du Front de l'Est qu'ils savaient titanesques et cruels, mais décisifs.

    Tout le monde pourra vérifier qu'il ne s'agit plus ici, contrairement aux élucubrations insanes de De Bruyne, de forfanterie, d'ambition personnelle ou de lutte partisane pour quelque prébende ou préséance, mais bien du don total de sa vie pour une cause qui la dépasse, la mérite et l'exige : la croisade contre le communisme menaçant d'anéantissement l'Europe et sa civilisation !

    Ce discours de vérité rappelant clairement à chacun les enjeux et les risques librement encourus fut publié dans Le Pays réel du 9 août 1941. Le lendemain, le quotidien rexiste publia un émouvant éditorial de l'épouse de Léon Degrelle, Marie-Paule Lemay, destiné « A celles qui restent... », d'une même élévation spirituelle, manifestant une totale communion d'âme et ne permettant pas de douter un seul instant de la qualité insigne de l'engagement sacrificiel consenti par tous les Volontaires de cette Croisade antibolchevique ainsi que par leurs proches.

     

     

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  • L’Encyclopédie de De Bruyne : mensonges et perfidie (13)

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    « Exempté du service militaire en Belgique comme aîné d’une famille nombreuse (à la suite d’une démarche administrative facultative). Lors de la mise sur pied de la Légion Wallonie, la commission au grade d’officier lui ayant été refusée, il est engagé comme Schütze (août 1941). »

    À chaque phrase sa perfidie !

     

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  • L’Encyclopédie de De Bruyne : mensonges et perfidie (12)

    De Bruyne se trompe de scoop (2) :

    Fernand Rouleau est le père de la SS française !

     

     

    Capture.PNGOfficier de réserve de l’armée belge, parlant couramment l’allemand, Fernand Rouleau se donnait les apparences de « commandant faisant fonction » de la Légion Wallonie, ce qu’il ne fut jamais. Son ambition personnelle déplacée et sa méconnaissance des objectifs politiques degrelliens assignés à la Légion et auxquels il était parfaitement étranger risquaient d’entraîner celle-ci sous un contrôle allemand absolu.

    Léon Degrelle se défit donc de son lieutenant dès octobre 1941.

    On retrouva néanmoins, tout au long de la guerre, l’Untersturmführer Fernand Rouleau dans la mouvance SS, notamment à Paris où il fut en charge de la conférence de presse annonçant, le 6 août 1943, à l’ambassade d’Allemagne, la création de la Französische SS Freiwilligen Sturmbrigade, mieux connue sous le nom de Brigade Frankreich.

     

    Insistons-y: cet épisode on ne peut plus important dans la vie de Fernand Rouleau est totalement passé sous silence dans la notice biographique que lui consacre De Bruyne dans son « Encyclopédie » plutôt partielle, sinon partiale !

    Fernand Rouleau était pourtant le seul officier SS « français » parmi tous les officiers de la SS et de la Wehrmacht assistant à la conférence de presse et le seul à prendre la parole en français pour annoncer la création de la première unité française au sein de la prestigieuse Waffen SS.

     

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    La presse ne cita que le seul « lieutenant Rouleau » (ou « Roulleau »).
    Les autres officiers assis à la table des conférenciers ne sont identifiés que par les photographes des agences de presse ayant légendé leurs clichés pour leurs clients. C’est ainsi que l’agence LAPI (Les Actualités Photographiques Internationales) signale, aux côtés de Fernand Rouleau, le Hauptsturm-

    führer Hans Sievers et le Lieutenant Schulz.

    69 LAPI 1.jpgPrésenté comme « l’un des chefs de la section française de la Waffen-SS », Fernand Rouleau serait donc bien le père de la SS française.

     

    Il n'y a, bien entendu, personne pour soutenir pareille fable. Mais si l'on s'en tient aux critères de De Bruyne, il faut bien en convenir: Fernand Rouleau est l'interlocuteur officiel et le seul porte-parole des autorités allemandes. Et, contrairement à la situation belge où Léon Degrelle, initiateur historique de l'entreprise, assume ses prérogatives politiques et son engagement militaire, aucun responsable politique ou militaire français n'assiste à l'inauguration officielle de la Waffen SS française. Bien plus, c’est Fernand Rouleau qui, le surlendemain de l’annonce de la création de la Waffen SS française, le 8 août 1943, recevra effectivement à l’ambassade d’Allemagne, Joseph Darnand, le chef de la Milice, venu prêter serment de fidélité au Führer Adolf Hitler.

     

    On le voit: selon les critères de l'encyclopédiste De Bruyne, l'ancien Lieutenant du Chef (qui ne fut jamais l'initiateur, ni a fortiori le père, du « Corps franc Wallonie » même s'il participa aux négociations aboutissant à sa création), est bien mieux placé pour revendiquer le titre de « père de la SS française » !

     

    Nous retranscrivons la « déclaration de naissance » officielle de la SS française tel qu’elle fut prononcée par Fernand Rouleau et publiée par l’ensemble de la presse française.

     

    « Par la loi du 22 juillet 1943, le président Laval, avec l’assentiment du chef de l’État, le maréchal Pétain, a reconnu à tous les Français le droit de s’engager dans les formations de la Waffen-SS à l’Est, afin de prendre part aux combats pour l’existence et l’avenir de l’Europe.

    En vertu de cette loi, les volontaires pour la Waffen-SS jouissent du même statut légal que les membres de la L.V.F.

    Le gouvernement français a ainsi montré qu’il appréciait l’offre faite par le Führer des Grossdeutschen Reiches et qu’il est prêt à prendre sa part des devoirs que commandent des heures décisives pour le sort de l’Europe.70 LAPI 2.jpg

    Il est évident que la constitution d’une unité de volontaires français au sein de la Waffen-SS représente un nouveau pas très important dans l’union de la jeunesse européenne contre le nihilisme bolchevik.

    Le fait est que par l’afflux des volontaires de presque tous les pays de l’Europe qui, côte à côte avec leurs camarades allemands, se sont distingués par leur vaillance au front de l’Est, la SS, fondement essentiel du Parti national-socialiste, qui n’avait, à l’origine, qu’une valeur politique interne allemande, s’est transformée aujourd’hui en communauté indissoluble de la jeunesse européenne luttant pour le maintien de ses valeurs culturelles et de sa civilisation.

    Que la jeunesse française ait d’instinct compris la portée de ce nouveau pas, est démontré par le fait qu’en quelques jours et sans la moindre propagande, plus de 1.500 volontaires se sont présentés. Le premier bataillon existe et bientôt le premier régiment SS français sera en mesure de faire la preuve de la permanence des hautes traditions militaires françaises et de l’esprit combatif de sa jeunesse.

    Les conditions d’admission, d’instruction et de soutien familial sont les suivantes :

     

    Conditions d’engagement.

    Les limites d’âge sont fixées à 17 et 40 ans. La taille minima exigée est de 1m65.

     

    Les volontaires doivent être de sang aryen, aptes au service militaire et exempts de toute condamnation infamante.

     

    Les membres de l’organisation Todt et, d’une manière générale, les travailleurs français employés dans les organisations ou des firmes allemandes, en France ou en Allemagne, sont autorisés à s’engager.

     

    Les demandes doivent être adressées :

    En Allemagne : à l’Ergänzungsstelle der Waffen-SS la plus proche ; en France : à Paris, au centre de recrutement, Ersatzcommando Frankreich der Waffen-SS, 24, avenue Recteur-Poincarré, Paris (16e), Métro Ranelagh), et en province, dans les bureaux de la police allemande (Kommandos der Ordnugspolizei), au siège de chaque préfecture régionale.

     

    La loi française assimilant les volontaires de la Waffen-SS à ceux de la L.V.F. leur garantit en conséquence le droit de retrouver, lors de leur démobilisation, pour le moins leur situation dans la vie civile. De même, les droits aux pensions d’invalidité des anciens combattants seront sauvegardés.

     

    Commandement.

    Le commandement sera exercé conjointement par des officiers allemands et français.

     

    Les officiers et sous-officiers français auront la possibilité de récupérer leur grade et de recevoir un commandement après un stage aux école d’officiers et sous-officiers de la Waffen-SS. Ce stage comportera un complément d’instruction et une épreuve de capacité.

     

    En outre, les volontaires présentant les aptitudes requises pourront également être admis dans ces écoles.

     

    La SS veillera elle-même, et d’une façon toute particulière, au soutien matériel des familles des volontaires. Les femmes et les enfants des volontaires mariés, les parents (père et mère) des célibataires ont droit à des allocations familiales attribuées en supplément de la solde du volontaire. Ces allocations garantissent un large soutien aux intéressés qui recevront, en outre, aide et protection en cas de besoin.

     

    Les célibataires non soutiens de famille recevront néanmoins une allocation qui sera versée à un compte d’épargne dont ils pourront disposer librement en France. Toutes précisions à ce sujet seront fournies, sur demande, par les bureaux d’engagement.

     

    La SS se fera un point d’honneur et considérera comme une tâche essentielle d’employer les qualités militaires et la volonté de combat de chaque Français disposé à engager sa vie dans la lutte pour l’existence et l’avenir de l’Europe, contre le bolchevisme, pour la justice sociale, pour la victoire ! »

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  • L’Encyclopédie de De Bruyne : mensonges et perfidie (11)

     

    De Bruyne se trompe de scoop (1) :

    Fernand Rouleau n’est pas le père de la Légion Wallonie !

     

    « À l’annonce de l’invasion de l’URSS, ⤇ F. ROULEAU, Lieutenant du Chef, profitant de l’absence de DEGRELLE en pourparlers avec O. ABETZ à Paris, décrète la mise sur pied d’un Corps Franc Wallon contre le Bolchevisme. Par la suite, grâce à une intervention tapageuse dans le recrutement, DEGRELLE parvient à s’approprier la paternité de la mise sur pied de la Légion Wallonie. »

    Nous voici face au dada obsessionnel de De Bruyne (échafaudé dans Les Wallons meurent à l’Est en 1991, sans aucune mention de source) : Léon Degrelle n’a rien à voir avec la création de la Légion Wallonie ; il a simplement sauté dans le train en marche, de peur sans doute de rater une nouvelle opportunité de se réserver une place confortable au soleil (au prix surtout de se faire trouer la peau, mais cette réalité-là chaud très peu à De Bruyne !)

    53 Fernand Rouleau.jpgMais à qui fera-t-on croire que c’est de sa propre initiative et sans en avoir jamais référé à Léon Degrelle que le propre « Lieutenant du Chef » aurait profité de l’absence momentanée de ce dernier pour s’arroger le pouvoir de « décréter » (être « remplaçant du Chef en son absence » n’autorise pas tout !) la mise sur pied d’un Corps franc Wallonie, mettant ainsi tout le mouvement Rex et son chef devant le fait accompli ?

    Et quelle est l’ « intervention tapageuse dans le recrutement » opérée par un Léon Degrelle probablement mort de jalousie pour se réapproprier la paternité de la Légion Wallonie ? L'affabulateur De Bruyne n’en dira pas plus ! Mais le mal est fait : le pseudo-scoop de De Bruyne a enflé comme une rumeur malfaisante, contaminant sites, blogs, forums se recopiant l'un l'autre sans jamais rien vérifier...

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  • Exit Simone Veil

    L'affaire de l' « Autoportrait d'un fasciste »



    Nous avons appris, ce 30 juin 2017, la disparition de Mme Simone Veil, dans sa 90e année.

    L'ancienne présidente du Parlement européen est surtout connue pour avoir, en tant que « ministre de la Santé », fait voter la loi légalisant l'avortement (c'est-à-dire la suppression de la vie des plus faibles d'entre les faibles, les enfants en devenir ne bénéficiant d'aucune protection légale), pour avoir été élue membre de l'Académie française sans avoir jamais écrit un texte ayant quelque valeur littéraire et –ce qui nous concerne davantage– pour être, en tant que ministre du gouvernement de Raymond Barre, à l'origine, en 1978, de la non-diffusion par FR3 du documentaire Léon Degrelle. Autoportrait d'un fasciste, de Jean-Michel Charlier.

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    Voici comment le génial auteur des « Dossiers Noirs », par ailleurs scénariste prolifique des meilleures BD de l'école « franco-belge » (Buck Danny, Jean Valhardy, La Patrouille des Castors, Blueberry, Tanguy et Laverdure,...), rend compte de ce cas exceptionnel d'autocensure pour crise de « politiquement correctitude » dans Léon Degrelle : Persiste et signe (éd. Jean Picollec, p. 15 sv.).

     

    Capture.PNG« FR3 avait programmé les deux émission d' ''Autoportrait d'un fasciste'' [...] quand, subitement, la Chaîne décida d'ajourner sine die leur diffusion. La raison ? Un invraisemblable concours de circonstances.
     

    D'abord, une interpellation au Parlement français [Assemblée nationale, 2e séance du 25 octobre 1978] du député communiste [Guy] Ducoloné, accusant une autre émission consacrée à Eva Braun, maîtresse puis épouse d'Hitler, de banaliser le nazisme. C'était faux. Mais l'ire des communistes avait été déchaînée par deux faits rapportés dans ce film : le rappel de l'agression de l'Union soviétique contre la Pologne en 1939, peu après que les nazis l'eurent envahie. Et l'évocation par le colonel SS Schultz, aide de camp de Ribbentrop, des rapports cordiaux qu'il avait personnellement entretenus avec Staline, Molotov et Béria, lors de la signature du pacte germano-soviétique dont il avait été le témoin oculaire, en août 1939, pacte qui garantissait au Reich la fourniture de flots de pétrole russe, pour son offensive à l'Ouest, quelques mois plus tard.

     

    Simone Veil [ministre de la Santé et de la Famille] représentait le gouvernement au Parlement [en l'absence de Jean-Philippe Lecat, ministre de la Culture et de la Communication], le jour de l'intervention de Ducoloné. Elle n'avait pas vu l'émission sur Eva Braun. Elle n'eut jamais la simple honnêteté de se la faire projeter. Emportée par la douloureuse et légitime passion qui la saisit immanquablement au souvenir des années noires du nazisme, dont elle a subi personnellement et tragiquement les méfaits, elle préféra souscrire aveuglément aux accusations des communistes, condamna une émission dont elle ne savait rien. Et Raymond Barre, alors Premier ministre, sans s'informer davantage et sans savoir lui non plus de quoi il retournait, lui emboîta le pas.

     

    Détail savoureux : cet incident détermina la Télévision française, qui s'y était énergiquement refusée jusque-là, à acheter et à diffuser précipitamment la série américaine ''Holocauste'', consacrée au massacre des Juifs.

     Alidor 8 novembre 1978 Autoportrait d'un fasciste.jpgA cette première circonstance, s'ajoute une autre coïncidence : la publication par Paris Match d'une interview visant manifestement à produire un effet de scandale et arrachée à la démence sénile de Darquier de Pellepoix, commissaire du gouvernement de Vichy aux Affaires juives, réfugié en Espagne, par un journaliste avide de sensationnel à tout prix [Jean-Michel Charlier se trompe ici : ce n'est pas Paris-Match, mais L'Express du 28 octobre 1978 qui publia la première interview de Louis Darquier de Pellepoix réfugié à Madrid, par Philippe Garnier-Raymond, sous le titre « A Auschwitz, on n'a gazé que les poux », pp. 164-199]. Dans cette interview, Darquier – qui devait mourir gâteux peu de temps après [c'est-à-dire moins de deux ans plus tard, le 29 août 1980]– faisait l'apologie des mesures racistes qu'il avait édictées, durant son passage au commissariat aux Affaires juives.

     

    Cet ensemble d'incidents extérieurs fut fatal à la programmation de mon ''Autoportrait d'un fasciste''. FR3 préféra en reporter la diffusion. Pourtant, il s'agissait d'un travail qui m'avait été expressément commandé par contrat et que la Chaîne avait financé entièrement, en parfaite connaissance de cause, et bien que j'eusse à maintes reprises attiré son attention sur les risques de l'affaire. J'avais soigneusement veillé, par instinct de conservation personnelle, à la maintenir strictement informée, étape par étape, du déroulement de ma préparation, de mon tournage et du montage, ainsi que du contenu des interviews que j'avais recueillies auprès des différents protagonistes rencontrés. A aucun moment, d'ailleurs, aucun des responsables de FR3 n'émit la moindre critique, ni même la moindre réticence sur le résultat de mon travail. De plus, mes émissions furent vendues et projetées à l'étranger, et notamment deux fois par la télévision canadienne. [...]

     

    N'ayant pas commis l'ombre d'une faute professionnelle dans toute cette affaire, je n'encourus pas le moindre blâme officiel, la moindre remarque. Bien qu'il eût suivi et approuvé la réalisation de mes deux émissions, du début à la fin, le président de la Chaîne se contenta de me ''mettre au placard''. Un placard dont me tira aussitôt Jean-Louis Guillaud, alors grand patron de TF1, mais qui, jadis, avait présidé à la naissance de mes ''Dossiers Noirs'' sur FR3. Il m'offrit de poursuivre ma série, sur sa Chaîne et sous un nouveau titre : ''Les Grandes Enquêtes de TF1'', ce que j'acceptai aussitôt.


    Degrelle espagne.jpgJe ne compte plus les innombrables projections privées qu'il me fallut organiser pour satisfaire tous ceux qu'intéressait mon ''Autoportrait d'un fasciste'', tant en Belgique qu'en France. Mes deux émissions furent projetées en Hollande et au Québec. Avec un tel succès que la télévision canadienne les programma presque aussitôt une seconde fois et que des vidéo-cassettes piratées au Canada firent bientôt leur apparition en Belgique où l'on se les disputait au prix de 7 à 8000 francs belges [environ 170 à 200 euros]  ! »

     

    Depuis lors, la situation n'a guère changé. Un moment diffusé par les éditions de Chiré (Diffusion de la Pensée française), le DVD est désormais signalé « épuisé » au catalogue.

     

    Le documentaire peut néanmoins se visionner sur « World News » : https://wn.com/léon_degrelle_–_autoportrait_d’un_fasciste_(j._m._charlier,_1978)_%7C_les_dossiers_noirs

    Egalement via ce lien "YouTube":
    https://www.youtube.com/watch?v=dZeIcx92FKo